Une session belge avec les collègues, début 2013, dans les lieux abandonnés du moment.
L’occasion de faire le plein de photos avec le nouveau boitier et de bières !
Des sites « tendance » à tel point qu’au weekend c’est le défilé des photographes.
On se marcherait presque sur les pieds dans une usine plutôt vaste…
Et de retour à la voiture, un local nous demandant pourquoi tous les weekend, des voitures immatriculées de toutes parts stationnent en nombre, d’où sortent des énergumènes équipés de gros sacs et d’un tripod
Sur cette série, une lumière hivernale, et 9 photos sur 10 prises au 8mm.
Les 2 dernières sont prises au HF6.
Et pour une lecture format large, pensez à l’icone plein écran !
Tag Archives: friche
FONDERIE DE VERNON
Fermé en 1999 sur dépôt de bilan, ce site de 3 hectares – qui lors de son activité comptait 500 salariés – n’est aujourd’hui plus qu’un souvenir.
Plus aucune trace de la fonderie d’où sortaient culasses et transmissions pour les engins de chantiers “Caterpillar”. Du moins en surface, car le site est recensé pour ses sols dans “l’atlas des sites pollués au PCB” émis en 2008 par l’association “Robin des Bois”.
Lors de notre exploration, cette friche offrait alors une vision de fin du monde, avec ses bâtiments éventrés, ses fûts aux contenus douteux, ses fosses emplies d’eaux incertaines… Le théâtre de la tragédie socio-économico-écologique qui a ravagé l’industrie française ces dernières décennies.
Au cœur des préoccupations de la municipalité de Vernon, mais aussi à plus large échelle de celles des défenseurs de l’environnement, elle fût également la friche sur lequel nombre de regards se sont tournés.
Terrain de jeu des explorateurs urbains, des vandales, des récupérateurs de matériaux, voire lieu de refuge de personnes démunies, la fonderie de Vernon fit également l’objet d’un reportage dans l’émission “Vu du ciel” présentée par Yann Arthus Bertrand.
Mais on retiendra plutôt son apparition dans le clip « Our dance » de Wax Tailor, dont l’ambiance sombre qui s’en dégage, s’apparente davantage à celle qui nous a inspirée pour notre regard.
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– les photos des collègues de la SMUTOR
CBS
Lieu insolite par son histoire et sa qualité de conservation, découvrez les photos prises en décembre.
Pour info, si le billet est ouvert au public, la photo 21 sera supprimée pour garder l’anonymat du site.
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Evènement Facebook !
Usine B – shoot C
Découvrez les photos prises en d’avril 2010.
Bien plus qu’une simple friche industrielle, ce site chargé d’histoire(s) a vu passer non seulement des générations d’ouvriers, mais aussi leur famille, constituant ainsi une société pouvant pratiquement fonctionner en autarcie. Des vies au service d’une ville dans la ville.
Aujourd’hui, bien que vidé de ses occupants, ce lieu n’a pas perdu de sa consistance.
Véritable sanctuaire des manufactures textiles, il nous délivre des richesses tant par la diversité des bâtiments et des fonctions, les agencements et les modénatures, que par les ambiances, les échelles spaciales et les degrés de conservation.
Paradoxalement, le temps semble s’y être arrêté, mais il joue cependant contre nous. Relativement bien préservé des dégradations volontaires, l’ombre de la destruction plane sur l’usine.
Pourtant les avis sont unanimes, on ne peut aveuglément faire table rase du passé ! La vallée en est marquée depuis 150 ans, dans les chaires et dans la terre…
Pendant encore combien de temps l’horloge trônera elle fièrement au dessus des vestiges de l’usine B ?
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USINE Y
Le site de l’usine Y est riche d’une histoire qui a débuté au début du 20ème siècle.
Construit à l’endroit d’une ancienne poudrière, il continu de subir de nombreux changements d’activités et mutations, parfois spectaculaires, au cours du siècle dernier.
Et pas moins de 8 dénominations jusqu’à ce jour.
Aujourd’hui, une partie seulement du site est à l’abandon. L’activité industrielle l’anime encore (colorants et pigments pour toutes sortes d’applications) mais a délibérément quitté les bâtiments explorés.
Pourtant ceux-ci offrent une architecture solide, ossature béton et remplissage briques pour des volumes lumineux et remarquables.
Des équipements et process, il ne reste que les cicatrices ou au mieux quelques épaves.
Malgré un passé chargé et une activité florissante (un effectif comptant jusqu’à 1800 ouvriers) , aujourd’hui ce site reflète ce que les industries vieillissantes du territoire subissent.
Situé au sein d’une agglomération, dans un lieu autrefois excentré, l’usine a été rattrapée par l’urbanisation. Qui plus est au cœur des préoccupations environnementales et dans un secteur économique bouleversé par la mondialisation, la lente dégradation et le désintérêt pour ce type de constructions auront raisons de leur existence.
Pour faire le tour complet du sujet, plus d’éléments chez les collègues:
Thomas:
http://www.thomas-boivin.fr/2008/04/06/hdr-session-paf-le-quin-part-ii/
http://www.thomas-boivin.fr/2008/04/06/hdr-session-paf-le-quin-part-iii/
http://www.thomas-boivin.fr/2008/04/08/hdr-session-paf-le-quin-part-iv/
http://www.thomas-boivin.fr/2008/05/23/hdr-session-ii-paf-le-chien/
Manu: son flick’r
Jerome: son flick’r
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USINE CG
Découvrez les vues prises en avril 2009.
Cette usine datant des années 30 est fermée en 2008. Lors de la visite, les locaux ont été vidés des machines et autres témoignages de son activité. A l’exception de quelques cuves dont certaines encore remplies des produits figés.
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Usine d’incinération du Val d’Eauplet
Découvrez les vues prises en janvier 2009.
Cette usine d’incinération des ordures ménagères, fermée en juin 2000 après 30 années d’exploitation, est actuellement en fin de démolition. Les déchets de l’agglomération rouennaise sont depuis traités par l’usine Vesta située à Grand Quevilly.
Retour sur les intérieurs de cette cathédrale industrielle aux allures de centre Beaubourg…
Pour compléter, des vues extérieures chez le collègue, ainsi que des
vues de l’intérieur.
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SMUTOR – USINE [B]
Usine U
L’usine U est autre exemple de site fortement pollué (…) d’autant plus délicat qu’il impacte le réseau hydraulique naturel et les nappes environnantes. Un état d’abandon qui ne présage pas d’amélioration malgré les diverses actions menées en justice.
Le cas de l’usine U est typique des friches industrielles. Mais pas uniquement par les effets conjugués de son activité et de son abandon.
Découverte « dans son jus » en 2008, cette usine a révélé un état de conservation exceptionnel, recelant un trésor inestimable pour l’exploration urbaine.
Matériel et machines encore en place, stocks de pièces en rayonnage tout droit sortis de la production… Tant d’éléments qui constituaient le témoignage précieux de son activité mais aussi l’arrêt brutal de celle-ci.
Aujourd’hui, les prélèvements d’une catégorie de visiteurs et les actes de vandalisme ont totalement dévisagé ce qui faisait l’âme de l’usine U. L’expérience nous montre que ces actes se réalisent même lorsque les sites sont clos, gardés et surveillés. Le goût du risque, jouer au chat et à la souris, récupérer de quoi se faire un billet, autant de raison à cela.
Force est de constater que ce schéma se répète et pousse les explorateurs-photographes, désireux de trouver des vestiges intactes, à être les défricheurs de la 1ère heure
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